vendredi, novembre 28, 2025
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Quel était le prix du croissant en 2000?

Le prix du croissant en 2000 était différent d’aujourd’hui, alors quel était-il? C’est ce que nous allons voir dès maintenant pour éclaircir ce mystère.

Le prix du croissant en 2000

Le prix moyen d’un croissant simple était de 4,50 francs (~0,69 euro), soit a peu près le même prix que la baguette.

Le prix était plus haut pour croissant plus élaboré, environ 6,00 francs (~0,91 euro). Pour 9 croissants, le coût pouvait atteindre environ 42 francs (~6,41 euros). Il s’agit d’un prix exprimé en francs avant passage généralisé à l’euro courant dans la décennie

Le prix reflétait encore un pouvoir d’achat assez stable par rapport aux années précédentes. De grosses disparités existait évidemment entre les boulangeries traditionnelles et les supermarchés, comme c’est toujours le cas aujourd’hui.

Le contexte économique autour du prix

Le croissant restait abordable pour le consommateur moyen, après tout, c’était l’un des aliments les plus consommés à l’époque, et qui plus est, le prix exprimé en francs constants montrait une stabilité relative malgré une inflation modérée, le rendant toujours aussi accessible.

La taille et le poids du produit pouvaient varier, influençant le prix unitaire réel, et le prix au kilo ramené au croissant (environ 50g) commençait à devenir un indicateur de coût plus précis

La comparaison avec d’autres produits de boulangerie à l’époque

La baguette en 2000 coûtait environ 4 francs (~0,61 euro). Les tarifs restaient similaires sur les produits traditionnels, montrant une montée progressive des prix alimentaires entre 1980 et 2000.

L’évolution du prix du croissant

Il y a eu une progression régulière dans les années 2000 et un prix autour de 0,90 € aujourd’hui (2025), donc bien supérieur, et cette hausse progressive sur 25 ans, conduit a presque doublement du prix.

Les raisons de l’évolution du prix sont nombreuses à commencer par l’augmentation du coût des matières premières (farine, beurre). Mais il y a aussi l’inflation générale des coûts de production, et une hausse des salaires et charges pour les boulangers.

L’impact des coûts énergétiques sur la cuisson n’est pas négligeable non plus dans cette évolution. Il faut aussi ajouter l’inflation des coûts de distribution et logistique.

L’effet du passage à l’euro au début des années 2000 a également pu faire grimper la note au niveau du croissant, et qui plus est, il y a une demande de produits artisanaux plus qualitatifs, ce qui la aussi joue dans la hausse de prix.

Les normes sanitaires et réglementaires plus strictes peuvent aussi avoir joué leur rôle, tout comme le contexte économique global avec crises et instabilités.

Les prix en supermarchés et hypermarchés semblent avoir moins augmenté qu’en boulangerie, qui ne dispose pas des mêmes outils que les grandes surfaces pour maintenir des prix bas sans mettre la clé sous la porte.

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