Alberto Bergoglio fait l’objet de nombreuses questions sur la toile, alors qui est-il? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès à présent.
La famille de Alberto Bergoglio
Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires, Argentine, il est le fils d’immigrés italiens, originaires du Piémont, d’où son nom de famille à consonnance italienne, qui tranche avec les traditionnels noms de famille argentins.
Pour ce qui est de son père, il s’agit de Mario José Bergoglio, comptable, employé des chemins de fer, quant à sa mère, elle se nommait Regina Sivori, mère au foyer, en charge de l’éducation de cinq enfants, comme c’était souvent le cas à cette époque.
Et il apprend la foi catholique avec sa grand-mère Rosa, le pays étant très catholique, et ce n’est donc pas une surprise si un de ses frères deviendra pape, en l’occurrence, ce sera le Pape François.
Sa formation et sa jeunesse
Réalisant des études secondaires à Buenos Aires, il devient technicien en chimie, et travaille brièvement dans un laboratoire, une très belle ascension pour quelqu’un qui vient d’un milieu aussi modeste.
Malheureusement, il connaîtra la maladie très jeune, et sera atteint d’une grave infection pulmonaire à 21 ans, et subit l’ablation partielle d’un poumon, c’est possiblement ce qui motive son entrée dans la vie religieuse en 1957.
Et il entre au séminaire diocésain de Villa Devoto, puis noviciat des jésuites en mars 1958, mais ne s’arrêtera pas la puisqu’il fera des études de lettres au Chili, obtenant une licence de philosophie à San Miguel.
Son parcours religieux
Professeur de littérature et de psychologie à Santa Fe et Buenos Aires (1964-1966), il suit des études de théologie à San Miguel, obtient une maîtrise (1967-1970), et est ordonné prêtre le 13 décembre 1969 à Buenos Aires.
Et son ascension sera fulgurante, puisqu’il devient maître des novices, puis provincial des jésuites d’Argentine dès 1973, et il tente de préserver l’unité des jésuites pendant la dictature militaire (1976-1983).
Et il enseigne la théologie par la suite, devenant recteur du Collège Máximo à Buenos Aires (1980-1986), et achèvera une thèse en Allemagne (1986), curé à Cordoba (1987).
Son ascension dans l’Église
Nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992 par Jean-Paul II, il continuera un parcours brillant au sein de l’église, devenant archevêque coadjuteur en 1997, puis archevêque de Buenos Aires en 1998.
Cardinal en 2001, nommé par Jean-Paul II, il aura même le poste de Président de la Conférence épiscopale d’Argentine (2005-2011). Il aura donc été à une étape de devenir pape, ce que son frère sera parvenu à faire.
Son héritage
Figure marquante du catholicisme contemporain, il aura été défenseur d’une Église moins centralisée, plus accueillante, et qui répond plus aux moeurs de l’époque actuelle, mais il a toujours respecté les fondamentaux de l’église, étant notamment engagé pour les pauvres, la paix, et l’écologie.
Son style direct, sa bonhomie, sa fermeté, et son inspiration franciscaine ont fait de lui quelqu’un de très influent au sein de l’Eglise, et dispose d’une notoriété reconnue au sein de l’Eglise, notamment en Argentine.