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L’évolution de la paternité

L’évolution de la paternité ne date pas d’hier, dans cet article, nous allons voir comment cela a changé au cours des époques et de comment elle continue d’évoluer.

La préhistoire et l’antiquité

Le père est d’abord chasseur-cueilleur, protecteur du groupe, et lorsque survient le néolithique, le patriarcat s’installe : le père dirige la famille, et deviendra de plus en plus important dans le foyer, a lorsque survient l’Antiquite, le père a un pouvoir quasi absolu sur ses enfants et sa femme.

Le mariage fonde la paternité légitime, hors mariage, l’enfant est souvent exclu, il est appelé bâtard, et part clairement très mal dans la vie, sa mère étant appelée fille-mère.

Au Moyen Âge

Le père reste chef de famille, et dispose d’une autorité morale et économique, et la paternité est liée au mariage, le père est le pilier social et dispose de droits étendus, comme celui de déshériter ou de privilégier certains enfants.

La filiation et la légitimité sont strictement encadrées, notamment de par le poids de la religion à l’époque, et il commence d’ailleurs a y avoir des traces écrites pour tout retracer.

De la révolution française au XIXe siècle

La Révolution limite le pouvoir du père sur ses enfants et met fin à un pouvoir de plus en plus fort au fil des siècles, d’ailleurs, le droit de déshériter disparaît et l’égalité entre enfants est renforcée.

Le Code civil impose la présomption de paternité du mari, et il devient surtout pourvoyeur, moins présent affectivement, il faut dire que c’est une période ou le travail a beaucoup augmenté de par l’électricité.

Au 20ème siècle

Après 1945, l’autorité paternelle est contestée, remplacée par l’autorité parentale (France : 1970), et l’image du père autoritaire recule, la paternité devient plus douce, notamment avec la génération des Boomers, et les divorces et les familles monoparentales et recomposées se multiplient.

Les droits et devoirs du père sont repensés dans l’intérêt de l’enfant, notamment en cas de divorce, ou peu de père obtiennent la garde, l’enfant ayant plus besoin de sa mère.

De nos jours

Le père s’implique davantage dans l’éducation et l’affection et n’est plus le père sévère qu’il était avant, et l’égalité parentale est affirmée dans la loi et la société.

En conséquence, le congé paternité est créé et allongé (28 jours en 2021), et la filiation paternelle peut être établie hors mariage, par reconnaissance ou expertise, notamment de par ce que permet l’évolution médicale et technologie.

Les modèles familiaux se diversifient, couples non mariés, familles recomposées, homoparentalité, la aussi, le progrès à permis tout ça, et le couple traditionnel devrait devenir minoritaire.

Les nouveaux enjeux

Les progrès médicaux (PMA, tests ADN) bouleversent la notion de paternité, et de plus en plus de personnes sont concernées, car la fertilité diminue au fil du temps.

La recherche d’équilibre entre vie professionnelle et familiale s’intensifie, les deux parents travaillent et la charge du foyer ne revient plus qu’à l’homme, avec des tâches partagées au foyer.

Les attentes envers le père évoluent, présence, écoute, partage des tâches et elles continues à être en mutation.

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