La SASU est l’une des principales formes juridiques d’entreprises, alors dans cet article, nous allons voir tout ce qu’il faut savoir à ce sujet et dans les moindres détails dès à présent.
Les avantages de la SASU
Le premier point fort est la grande souplesse de fonctionnement qu’elle permet, et qui convient beaucoup aux entrepreneurs individuels, notamment ceux qui ne souhaitent pas être pris au piège d’un cadre trop rigide.
Elle offre aussi une grande liberté dans la rédaction des statuts, et il suffit de 1 euros de capital pour la lancer. Tout ce qui relève de la responsabilité limitée aux apports est aussi très appréciée et offre une certaine sérénité dans la gestion de son entreprise.
Même le régime fiscal est avantageux (IS ou option IR), et il n’y a pas de cotisations sociales sur dividendes, mais pourtant, cela n’empêche pas de disposer d’un régime social protecteur du président (assimilé salarié).
Pour les dirigeants qui choisissent de s’associer, le passage facile de SASU à SAS en fait aussi une option de premier plan, et les décisions sont prises seules avec une rapidité assurée. C’est donc un statut très flexible pour organiser la gouvernance.
La SASU convient également à une personne seule, c’est d’ailleurs le statut le plus choisi avec l’EURL pour les entrepreneurs qui n’ont pas d’associés, et qui fut longtemps loin en tête, notamment pendant le quinquennat Hollande.
La facilité d’entrée et sortie d’actionnaires (si évolution).est aussi très appréciable, vous ne vous retrouverez jamais bloqué, et pourrait rapidement vous adapter a ce qui arrive à votre activité.
Les inconvénients de la SASU
Il y a tout d’abord le coût et les formalités de création plus lourds qu’une entreprise individuelle, qui peuvent en rebuter plus d’un, et les charges sociales souvent plus élevées que pour les indépendants peuvent aussi poser problème si l’option dividende n’est pas choisie.
La rédaction des statuts est parfois complexe et nécessite souvent un professionnel, mais il faut aussi prendre en compte que si le président ne se rémunère pas, pas de protection sociale.
La complexité se produit aussi lors de la fermeture de la SASU qui peut en plus se révéler très couteux, autant dire qu’il faut être sûr de soi pour se lancer dans l’aventure, et qu’il faut aussi être accompagné sur le plan juridique et comptable pour ne pas faire d’erreur.
La SASU ne peut avoir qu’un seul associé, donc pas d’association possible, c’est aussi un facteur a prendre en compte, son homologue a plusieurs associés s’appelle la SAS, le U signifiant unipersonnel.
Certaines activités exclues (banque, assurance, professions réglementées) peuvent aussi vous amener a devoir vous en passer. Autre point, vous avez l’obligation de nommer un président et parfois un commissaire aux comptes.
Enfin, et ce n’est pas un des moindres critères, l’imposition à l’impôt sur le revenu limitée à 5 exercices seulement (option possible), qui est donc potentiellement un frein fiscal sur le long terme.