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Qu’est-ce que l’affaire Dubaï Porta Potty?

L’affaire Dubaï Porta Potty fait l’objet de nombreuses questions, alors de quoi s’agit-il? C’est ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant.

L’origine et la définition de l’affaire Dubai Porta Potty

L’affaire « Dubai Porta Potty » est une rumeur virale apparue fin avril 2022 sur les réseaux sociaux, notamment TikTok et Twitter, et qui signifie « toilettes portables » en anglais, ici utilisé pour désigner des femmes surnommées « femmes toilettes », vous vous en doutez, il ne faut pas manger devant cet article.

Et effectivement, selon la rumeur, des femmes, souvent influenceuses ou escortes, avec certains noms ayant fuités ses derniers temps, accepteraient contre de très fortes sommes d’argent des pratiques sexuelles extrêmes, principalement la scatophilie (ingestion d’excréments), une vidéo a même été diffusée sur les réseaux sociaux.

Quant aux clients, il s’agit sans surprise de riches hommes, souvent présentés comme des milliardaires du Golfe ou de Dubaï, avec des fantasmes complètement débridés et basés sur l’humiliation de leurs partenaires.

Comment s’est produit le scandale?

Tout part d’une vidéo choquante, supposée tournée à Dubaï, qui a été massivement partagée sur les réseaux sociaux, montrant une pratique scatophile impliquant une femme et un homme.

Le hashtag #DubaiPortaPotty a alors été utilisé pour viraliser le sujet, qui a choqué beaucoup de monde, et a conduit une influenceuse a se suicider après avoir subit les accusations d’y avoir participé.

En France, une liste a été diffusée et qui implique de très nombreuses personnalités de télé-réalité, très majoritairement des femmes,

Des blogueurs et youtubeurs ont alimenté la polémique, certains allant jusqu’à publier des listes de personnalités supposées concernées, aucune n’a évidemment reconnue avoir participé à cela.

Les pratiques évoquées

Les pratiques mentionnées incluent la scatophilie (défécation dans la bouche) comme nous l’avons expliqué, ainsi que la zoophilie, et d’autres actes sexuels extrêmes, le point commun de celles-ci étant l’humiliation de la personne payée pour les faire.

Mais il ne s’agirait a priori pas d’une légende puisque certaines femmes affirment avoir été contactées via Instagram ou Facebook avec des propositions financières en échange de ces actes, parfois plus de 100 000 euros par jour.

Mais le consentement n’est pas être pas aussi évident que cela, car ce qui est proposé au début est de l’ordre de la prostitution classique, sur place, elles seraient droguées pour accepter des choses de l’ordre de l’inacceptable.

Le système serait organisé, avec des intermédiaires bien rôdés, ainsi que des méthodes dignes d’une organisation professionnelle, indiquant que c’est quelque chose qui pourrait avoir lieu a grande échelle, notamment chez les personnalités de pays pauvres.

Comment l’affaire a été accueillie?

L’affaire a suscité de nombreux débats sur la moralité, l’argent facile et la responsabilité des femmes et des hommes impliqués, mais ce sont surtout les femmes qui ont été pointées du doigt, les clients n’ont jamais été évoqués.

Et preuve en est, puisque les réseaux sociaux ont été le théâtre de misogynie, de racisme et de stigmatisation, particulièrement envers les femmes noires, accusées d’être celles qui se soumettent le plus a cette pratique. D’autres pensent que tout cela n’est que légende, que cela manque de preuve, et que rien de tout cela ne s’est réellement produit.

Quelles en ont été les conséquences?

Le scandale a évidemment terni l’image de Dubaï, souvent perçue comme un paradis du luxe et de l’opulence, et qui a désormais l’image de la débauche, d’autant plus avec les affaires de Yatching.

Il a aussi mis en lumière les dérives des réseaux sociaux, la viralité des rumeurs et la facilité avec laquelle des réputations peuvent être détruites, ce qui est malheureusement de plus en plus le cas.

Enfin, l’affaire a relancé le débat sur la prostitution de luxe, la marchandisation du corps et les fantasmes autour de la sexualité des riches hommes du Golfe qui semblent sans limites.

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