Telegram est connu pour son côté obscur, où circulent contenus illicites, discours haineux et réseaux criminels, alors dans cet article, nous allons voir quels sont les canaux Telegram les plus sombres.
Pourquoi Telegram attire-t-il les réseaux sombres ?
Tout d’abord, il s’agit d’une plateforme offrant anonymat et confidentialité grâce au chiffrement, ce qui contraste avec les autres services de messageries qui conservent énormément de données, et forcément, cela attire comme des papillons tout les réseaux les plus obscurs.
Groupes publics et privés pouvant accueillir des milliers de membres sont aussi un secteur clé de la popularité du réseau, que ce soit pour du sombre ou pour du classique.
Et il faut aussi signaler la modération quasi inexistante, facilitant la diffusion de contenus interdits, ce qui est quasiment impossible a trouver ailleurs, hormsi sur le Dark Web mais qui est beaucoup moins accessible.
Les exemples de canaux et réseaux particulièrement sombres
Groupes de bagarre et contenus choquants
Le plus classique concernent les canaux Telegram liés à la violence, avec certains groupes Telegram diffusant des vidéos de bagarres, de la violence extrême, voire de morts, les tréfonds de l’humanité donc…
Ces groupes attirent des utilisateurs en quête de sensations fortes ou de contenus interdits, et qui ne se rendent souvent pas compte de la gravité des faits, notamment sur tout ce qui concerne les plus jeunes.
Réseaux criminels et blanchiment d’argent
Des plateformes comme Haowang Guarantee, récemment fermée, servaient de place de marché pour cyberescrocs et blanchiment de cryptomonnaies volées, ici, ce n’est pas des utilisateurs attirés par les sensations fortes qui venaient, mais des acheteurs.
Ces réseaux facilitaient la revente de données volées, de kits de phishing et d’outils pour arnaques en ligne, d’autres ont pris la suite et continuent leurs activités illégales sur une base constante.
Groupes d’extrême droite et néonazis (« Terrorgram »)
Le réseau Terrorgram regroupe des canaux extrémistes, néonazis et suprémacistes blancs, nous franchissons donc un nouveau cap, avec la diffusion de propagande violente, de l’apologie du terrorisme, ainsi que l’organisation d’actions violentes.
L’esthétique « terrorwave » reposent sur plusieurs pilliers, comme des images de paramilitaires masqués ainsi que la glorification de tueurs d’extrême droite, des groupes français comme « Affiche Ton Antifa », « Affiche Ton Gaucho » ou « Division Aryenne Française » ont été démantelés, mais des réseaux persistent. Ici, ce sont des personnes sympathisantes qui accèdent au contenu et qui partagent donc les mêmes idées que ceux derrières les groupes présentés.
Trafic de drogues, armes, contenus pédocriminels
Les canaux les plus sombres sont centrés sur ces contenus, les canaux Telegram liés au trafic de drogue attirent évidemment des acheteurs, tandis que ceux liés aux armes attirent des personnes souhaitant s’en procurer, et pour le dernier groupe, il va de la simple consommation en ligne a la prise de contact pour effectuer leur méfait contre de l’argent.
Comment ces groupes fonctionnent-ils ?
Si l’accès souvent public, cela se passe parfois sur invitation pour les plus extrêmes, et les administrateurs utilisent souvent des bots pour automatiser les transactions ou la diffusion de contenus.
Et le chiffrement des échanges privés pour échapper à la surveillance est aussi a prendre en compte, car c’est ce qui leur permet d’exister, au moins temporairement, ce qui serait impossible ailleurs.