Cette question est souvent posée sur internet, et nous avons donc décidé d’y répondre, voici comment les hommes préhistoriques se coupaient les ongles?
L’usure naturelle
Les ongles s’usaient naturellement avec les activités quotidiennes (chasse, cueillette, travail manuel), donc souvent, il n’y avait pas besoin de les couper, n’oubliez pas que leur mode de vie était bien différent du notre.
Gratter la terre, manier des outils ou marcher pieds nus provoquait une usure des ongles, et comme chez les animaux, l’usage régulier suffisait à éviter une croissance excessive, parfois même, les ongles étaient cassés en profondeur.
Mâcher ou ronger les ongles
Lorsque les ongles devenaient trop longs, ils étaient souvent mordus ou rongés avec les dents, ce qui se fait encore beaucoup aujourd’hui, et il s’agissait d’une pratique simple qui permettait de contrôler leur longueur.
Parfois, quelqu’un pouvait aider à couper les ongles d’un autre grâce aux dents, notamment pour les plus âgés qui n’avaient pas forcément toutes leurs dents.
Pour les plus raffinés, il préféraient se les limer avec des pierres ou outils en silex, qui servaient de limes rudimentaires. Ces surfaces abrasives permettaient d’ajuster ou limer les ongles. Ce procédé était probablement plus fréquent à partir du Paléolithique supérieur, avec les premiers outils taillés.
L’utilisation des mains et des doigts
Les ongles pouvaient être déchirés manuellement en pliant ou en cassant la partie trop longue, la aussi, c’est quelque chose qui ne change pas beaucoup par rapport à aujourd’hui.
Cette technique demandait un certain savoir-faire pour ne pas se blesser, à l’époque, une blessure même moindre pouvait rapidement évoluer et causer de gros problèmes voire coûter la vie.
Les observations ethnographiques et archéologiques
Certains individus anciens, comme l’homme de Lindow (1er siècle av. J.-C. – 1er siècle ap. J.-C.), avaient des ongles manifestement coupés avec des instruments ressemblant à des ciseaux.
Cela suggère qu’à certaines époques post-préhistoriques, des outils spécifiques existaient, mais pas à la préhistoire la plus ancienne.
Des études d’art rupestre montrent aussi des représentations d’ongles visibles, souvent courts, indiquant une usure ou un entretien régulier.