Si les jeux sont aussi addictifs, c’est pour plusieurs raisons, et c’est d’ailleurs ce que nous allons voir dans cet article complet et détaillé, rentrons dans le vif du sujet dès maintenant.
Les mécanismes du cerveau
Les jeux stimulent le circuit de la récompense, c’est quelque chose qui est clairement fait pour rendre addict, car il y a une libération de dopamine à chaque réussite ou progrès, et c’est quelque chose qui touche tout le monde, étant donné que nos cerveaux y sont tous sensibles.
Il y a aussi une sensation de plaisir immédiat après chaque action réussie, et forcément, cela donne envie de rester des heures et des heures devant son écran avec cette envie de retrouver cette sensation encore et encore.
Il y a ainsi un effet proche de l’addiction à d’autres substances, bien qu’évidemment, les jeux-vidéos ne soient pas dangereux comme le sont les drogues dures, qui elles peuvent détruire des vies.
La conception des jeux vidéo
Les jeux sont créés pour retenir le joueur, alors forcément, ne vous étonnez pas d’avoir du mal à éteindre, et sachez que les objectifs sans fin et multiples récompenses, ne croyez ainsi pas que c’est quelque chose qui prend fin tôt ou tard.
Quêtes et défis constants pour garder l’intérêt participent aussi a vous laisser des heures et des heures devant l’écran, d’autant plus que dans beaucoup de jeux vidéos, les univers sont persistants, toujours en évolution.
Il y a aussi des systèmes de récompenses aléatoires (loot boxes) qui font qu’a tout moment, le cerveau se prépare a des récompenses, quelque chose chose qui va rallonger la durée de vie du jeu.
Les besoins psychologiques
Il y a tout d’abord un besoin d’appartenance à un groupe virtuel, notamment dans les jeux multijoueurs, souvent accompagné d’un sentiment de réussite difficile à obtenir ailleurs, d’autant plus que les avatars renforcent la confiance en soi.
Les jeux sont aussi souvent un refuge face au stress ou à la solitude, une manière de fuir le réel et de chercher la dopamine dans un monde ou elle semble impossible à obtenir, car l’évasion aide à oublier les problèmes réels.
Les facteurs personnels et vulnérabilités
L’anxiété et dépression favorisent l’addiction, c’est évident, le cerveau va chercher ce qui lui manque dans la vie réelle, et c’est encore pire pour les personnes qui ont une faible estime d’eux même et sont en recherche d’identité.
Impulsivité et manque d’autocontrôle peuvent aussi conduire à une addiction aux jeux vidéos, tout comme des difficultés sociales ou familiales. Evidemment, les adolescents plus touchés que les adultes.