Dubaï fait l’objet de nombreuses accusations environnementales, pourtant, l’émirat se veut devenir la ville touristique la plus écologique en 2050, mais comment cela peut il se produire? Voici tout ce que vous devez savoir à ce sujet et dans les moindres détails.
Les objectifs pour 2050
Dubaï vise la neutralité carbone d’ici 2050, avec pour objectif de devenir la ville la plus durable du monde, et pour ceux, elle est en train de développer la stratégie « Énergie propre 2050 » au cœur de la transformation.
Il s’agit ici d’un tourisme durable intégré à la vision globale de la ville, qui d’ici 2050 devra de toute façon composer avec tout ce qui est lié à la transition énergétique.
Les énergies et infrastructures
Rentrons dans le concret, l’émirat prévoit tout d’abord la construction du plus grand parc solaire à site unique du monde : 5 000 MW prévus d’ici 2030, ce qui n’est que dans quelques années, il faut dire que dans un climat désertique, c’est quelque chose de facilement réalisable.
Il y a aussi le développement de centrales hydroélectriques complémentaires, qui devrait pouvoir rendre beaucoup plus verte la ville de toutes les rumeurs, ainsi que la généralisation des bâtiments verts et normes LEED dans les nouveaux projets touristiques.
Enfin, des quartiers et infrastructures conçus pour limiter l’empreinte carbone seront mis en place, ce que l’on nomme couramment les éco-quartiers, plus faciles à mettre en place dans une ville en expansion.
La biodiversité et les espaces naturels
Le Projet Dubai Reef est tout d’abords la création de 20 000 modules de récifs artificiels sur 600 km², des maquettes sont disponibles en ligne et qui montrent a quel point tout a été très bien pensé, le projet vise a restaurer la biodiversité marine et protéger les côtes.
La Réserve de Ras Al Khor sera aussi développée, pour l’instant, il s’agit d’un sanctuaire pour 450 espèces animales et végétales, dont des flamants roses, un véritable paradis des animaux, et qui devrait doublement des espaces verts urbains d’ici 2040.
La gestion des ressources et l’économie circulaire
Ici, le programme Dubai Can est au premier plan, avec des stations d’eau et une réduction du plastique à usage unique, qui permettra en plus de rafraichir la ville, très chaude en été.
Il y a aussi la promotion de l’agriculture locale et des circuits courts (programme Plant The Emirates), pour l’instant, le fait que la ville soit désertique limite beaucoup les choses.
Le développement d’attractions durables et d’activités nature
Ici, la première chose a mentionner est l’expo 2020, 85 % des déchets recyclés, bâtiments certifiés LEED Gold et une reconversion du site en éco-quartier.
Beaucoup d’investissements dans la mobilité verte seront aussi mis en place, avec notamment les transports en commun, les pistes cyclables et les véhicules électriques.
Les défis
La tâche sera rude, puisque la transformation profonde d’une ville historiquement énergivore demandera de passer beaucoup d’obstacles, et un équilibre sera à trouver entre croissance touristique et respect de l’environnement.