Les poissons contiennent du mercure a divers degrés, mais pourquoi? C’est la question à laquelle nous allons répondre des maintenant.
Les origine du mercure dans l’environnement aquatique
Le mercure est un métal naturel présent dans la croûte terrestre, et c’est avec les activités industrielles qui augmentent sa concentration dans l’eau que les poissons en sont garnis.
La combustion du charbon et l’exploitation minière sont des sources majeures, et le mercure est tout d’abord rejeté dans l’air puis retombe dans l’eau via les pluies, et ensuite, les bactéries transforment le mercure inorganique en méthylmercure toxique, et étant donné que ce dernier est bioaccumulable, il se fixe facilement dans les organismes aquatiques, donc les poissons.
L’entrée du mercure dans la chaîne alimentaire aquatique
Les algues et le phytoplancton absorbent le mercure méthylé, ensuite, le zooplancton mange le phytoplancton et accumule le mercure, puis les petits poissons mangent le zooplancton contaminé et contiennent du mercure.
Le mercure s’accumule et se concentre de plus en plus dans la chaîne alimentaire, d’où le fait que les poissons prédateurs comme le thon en sont beaucoup plus chargés que les petits poissons comme les sardines.
Les gros poissons prédateurs sont les plus contaminés, par exemple, le requin en est bourré, et il faut pour cette raison privilégier les petits poissons qui eux ont des niveaux beaucoup moins dangereux.
Pourquoi le mercure s’accumule dans les poissons ?
Le méthylmercure ne se dégrade pas facilement dans les tissus du poisson, en fait, il se retrouve stocké dans les muscles et tissus adipeux, et les poissons prédateurs consomment plusieurs poissons contaminés, amplifiant la concentration.
Les poissons vivant longtemps amassent plus de mercure avec le temps, c’est aussi à prendre en compte, comme par exemple le requin du groenland, dont un spécimen est sur terre depuis plus de 400 ans.
Le mercure est surtout présent sous forme de méthylmercure, très toxique, c’est la raison pour laquelle il faut l’éviter au maximum dans l’alimentation.
Les impacts sur la santé humaine
Le mercure affecte le système nerveux central, c’est un premier gros problème, mais c’est aussi terrible pour les femmes enceintes, car il est toxique pour le développement cérébral des fœtus et des enfants.
Il peut aussi provoquer troubles neurologiques, pertes de mémoire, et problèmes cardiovasculaires, c’est donc un véritable poison pour l’être humain, une exposition chronique peut endommager le foie, les reins et le système immunitaire.
Les femmes enceintes et enfants doivent limiter la consommation de poissons à forte teneur, car il s’agit des populations les plus à risque, privilégiez les sardines et autres poissons comme le saumons.
Comment limiter les risques liés au mercure dans le poisson ?
Outre ce que nous avons vu précédemment, vous pouvez déjà limiter la consommation du poisson à poisson deux fois par semaine selon les recommandations sanitaires.
Diversifier la consommation pour éviter une accumulation excessive est aussi conseillé, et plus la qualité du poisson est bonne, moins il est contaminé, en cas de doute, utiliser des compléments en oméga-3 à la place du poisson est recommandé.